Exploration (22 h)

PATRIMOINE INDUSTRIEL : ART / ARCHITECTURE

2eme partie = PHOTOMONTAGES

Dans les années 70, un groupe d’artistes et d’architectes s’enfermaient dans une usine désaffectée de la Ruhr pour protester contre sa destruction. Parmi eux, les photographes Bernt et Hilla Becher qui photographiaient des hauts fourneaux, des chevalements et autres châteaux d’eau en série et les montraient dans les Musées de toute l’Europe. Ce travail photographique eu pour effet de modifier la perception qu’avaient les habitants et les élus de leur région et un programme de requalification très ambitieux fut lancé dans les années 80 par une exposition internationale d’architecture.
https://www.ruhr-tourismus.de/en/index.html

Par l’étude de quelques cas notables (Ruhr, Detroit, Lens), les étudiant.e.s analyseront la place des représentations et des imaginaires collectifs dans les projets de réhabilitation du Patrimoine Industriel. Puis, les étudiant.e.s seront invités à créer des images à leur tour, par le biais de la photographie puis des photomontages.

En guise d’introduction :
Dans son livre publié en 2020 ‘Et si…on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ?’ (Ed. Actes Sud, Juin 2020) le militant Rob Hopkins cite Dominique Christina (artiste, poète et militante noire américaine) :
‘Le problème est désormais au centre. Ce qui ne marche pas, ce qui est dysfonctionnel, prend toute la place. La panne devient la seule chose qui existe.
Il y a sur cette Terre tant de personnes fantastiques, extraordinaires, impossibles, surnaturelles, qui aiment la planète et qui agissent par bonté, par intégrité et par responsabilité. Mais nous sommes tellement déprimés par l’abîme dans lequel se perd notre regard qui nous ​avons perdu de vue le paradis. Notre façon de répondre à tout ça, c’est de réfléchir à ce que nous voulons plutôt que de sans cesse réagir à ce que nous ne voulons pas. Notre manière d’imaginer ce monde devrait être au centre, constamment, à la place de tout ce qui est cassé.’

contrôle continu + rendu final

©Photoshop est un pré-requis à installer sur votre ordinateur portable

Superarchitecture – Le futur de l’architecture 1950-1970 : Rouillard, Dominique: Amazon.fr: … Éditeur ‏ : ‎ Editions de la Villette (1 novembre 2004) ..

Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle, Une autre fin du monde est possible : vivre l’effondrement (et pas seulement y survivre), Paris,
Seuil, coll. « Anthropocène », 2018, 327 p. (ISBN 978-2-02-133258-2).

Rob Hopkins Et si…? Libérez notre imagination pour créer le futur que nous voulons, Éditions Actes Sud, coll. « Domaine du possible », avril 2020, 304 p. (ISBN 9782330132859)

Les équipements culturels de la vallée de l’Emscher (Ruhr, Allemagne) : de la régénération urbaine au développement d’une économie culturelle et créative
Cultural facilities in the Emscher Valley (Ruhr, Germany): from urban regeneration to the development of a cultural and creative economy
Bruno Lusso
https://journals.openedition.org/belgeo/13358

Detroit Ville Sauvage
https://www.youtube.com/watch?v=YSwGqxysNLY et t=69s
https://www.cairn.info/revue-pour-2014-4-page-89.htm

Reconversion d’anciens sites miniers en lieux culturels Enjeux territoriaux et appropriation dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-02478106

https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/que-fait-le-maire-44-loos-en-gohelle-un-maire-dans-la-transition-democratique

Germinal – Zola

Ca commence aujourd’hui – Bertrand Tavernier

EN RAISON DES MESURES COVID, CES DISPOSITIONS EXCEPTIONNELLES :

Ce cours en salle informatique 103, nous avons besoin d’internet, est à 19h15 le mardi soir, vos cours de PROJET ou d’ARCHI, finissant à 18h30, mais ils durent toujours plus longtemps, donc ce 19h15, qui laisse du temps aux cours précédents.
Pour s’adapter à la logique, du présentiel et du distanciel de ll’école, les étudiants présents en physique, tout les 15 jours, ce cours qui est présentiel se divise en 2 groupes, le A et le B, en alternances présentielles, ce qui cadre avec vos présentiels de PROJET ou d’ARCHII.

POUR LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES :

Sans matière, nulle lumière. La matière transforme et révèle l’onde de lumière, la lumière est un rayonnement, la lumière sans matière est invisible à l’homme. L’homme ne perçoit que 25% du spectre lumineux naturel. C’est ainsi que l’objet de matière, matériel, la matière / lumière, s’impose naturellement à notre regard visuel, dans notre environnement quotidien. La lumière définit la matière visible, le volume, la couleur de matière, la lumière réfracte et diffracte, la lumière change la spatialité de l’espace. Par défaut de culture / lumière, cette lumière issue de transformation par la matière, est bien peu exploitée et reste dans l’usage conceptuel des architecte, un artifice secondaire, pour ne pas écrire tertiaire.. Cependant en peinture, sculpture, photographie, arts et autres domaines de la création plastique, la lumière est partie majeure du résultat plastique et créatif, en exemple de l’art cinétique. La plastique de la lumière transforme l’architecture, cet objet complexe et multiple alors se démultiplie…
De l’objet lumière naturel, le soleil, à son artifice technique, l’ampoule électrique, de la métaphore d’objet d’art/lumière, à l’écriture littéraire, cinématographique, plastique, esthétique, sociale, architecturale, urbaine, scénographique, théâtrale, philosophique, politique ; les matières, les matériaux, formes, transparences, opacités, effets technologiques ; le champs de la création lumière est vaste. Les matières portent l’essentiel, de l’idée de la création plastique lumière.
Comprendre la nature de la lumière solaire, c’est en comprendre l’énergie, la puissance, l’onde lumière. C’est aussi comprendre les ressources futures, applicables à la création lumière, que les sciences techniques laissent espérer par la création de matériaux nouveaux.
L’exploitation du rapport matière/lumière est ancien, la lumière est de l’esthétique architecturale et de la sculpture des architectes des temples grecs, pensant cette lumière, cette matière blanche pure, du marbre du Parthénon, l’ombre de lumière..
Aujourd’hui, les architectes proposent leurs projets accompagnés d’images nocturnes, d’illuminations dynamiques, de scénographies de lumière, parfois sonores. Lumière décisive, dans la présentation d’un projet de concours..
Maîtriser le phénomène matière/lumière, c’est comprendre, les caractéristiques du regard humain, les capacités de l’oeil, sa physiologie, les différentes visions des espèces vivantes, les images et vues technologiques produites par nos machines, par exemple l’image de la caméra infrarouge..
PVC, verre, fibre optique, laser, flamme, UV, rayon gamma, néon, photosynthèse et autres, sont matières d’expérimentations, enrichissant les créations des architectes, urbanistes et paysagistes.
Il convient d’en connaître, les coûts, les usages, les durabilités, les consommations énergétiques, les mises en oeuvres, conditions essentielles de transformation, du projet, en réalité construite.
Aussi les progrès du matériel technique, permettent de lier la lumière au son et à l’image, la vidéo, de quoi produire d’extraordinaires objets plastiques…
Les plus belles lumières, sont ces lumières rêvées, au prix, de la réalité de ce cours !

Note finale établie par 50% de la note de présence et 50% de la note du dossier de conception de l’objet lumière/son produit par l’étudiant.

Production d’un dossier conceptuel et technique d’une mise en lumière/son, sur un lieux/sujet choisi. Ce dossier est réalisé, point par point, par chapitre, en chronologie du déroulement du cours.
Une réelle volonté d’acquérir, les bases, de la culture technique du concepteur-lumière/son au service de l’architecture et de l’urbanisme.

Une envie de lumière et de son si possible en préambule de ce cours, la lecture de l’ouvrage ‘Sons et Lumières’, éditions du Centre Georges Pompidou, disponible à la bibliothèque de l’ENSAPLV. et By nigth, lumière et architecture, Montse Borras 2009-

L´interdépendance entre temps et espace n´est jamais aussi évidente qu´à travers la manifestation sonore. L´espace construit bouleverse l´acoustique du lieu préexistant et modifie la perception que l´on a eue de celui-ci avant l´intervention. Le mode de propagation du son révèle l´espace, en retour, la constitution et la configuration de l´espace façonnent le son.Le workshop permettra aux étudiants d´engager une réflexion sur la musique expérimentale et la place qu´occupe le son dans l´art en abordant les notions qui, au cours du XXème siècle, ont ouvert le champ musical : bruit, silence, indétermination, interpénétration, spatialité. Nous accorderons une importance plus particulière à ce dernier aspect du son (la spatialité), parce que les ondes sonores doivent bien aller quelque part une fois qu´elles sont émises. Le son est sphérique, mais en l´écoutant, il nous semble posséder seulement deux dimensions : hauteur et durée. La troisième, la profondeur, nous savons qu´elle existe mais elle nous échappe. Nous avons oublié comment le son traverse l´espace et l´occupe. Chaque lieu a son propre caractère qui tend à modifier, déplacer et/ou fixer les sons.

50%continu –  50%contrôle

les étudiants ayant validé ‘l’Atelier sonore urbain’ (CITD 711 ou 911) ou comptant le suivre ultérieurement ne peuvent suivre cet intensif, dont il est une version condensée et plus focalisée

Intensif, réalisation d´un document sonore de 5 minutes maximum.

http://www.decorsonore.org/
http://www.nicolasfrize.com/
http://www.jacquelinecaux.com/
www.o-a.info
www.samauinger.de
http:/soundtransit.nl

A partir des textes théoriques, philosophiques, architecturaux et d’autres disciplines, amener les étudiants à développer une culture et une connaissance de la théorie de l’architecture. Construire les outils conceptuels qui leur permettent de développer un regard critique sur la discipline et ses discours.
Développer leurs capacités de recherche, représentation, expression orale et écrite.
Cet enseignement a aussi pour objectif d’amener l’étudiant à communiquer en langue étrangère. L’ENSAPLV propose cet enseignement en anglais afin de permettre aux étudiants de participer aux activités pédagogiques internationales (ateliers et colloques internationaux organisés par l’école, échanges dans les établissements d’enseignement supérieurs étrangers). Cours ouvert aux étudiants en échange.

Participation active aux discussions et visites (expositions et conférences), lecture et compréhension des textes, exposés, créer une représentation visuelle, écrire un texte critique avec images.

Exposés, critical mapping, poster avec images et texte critique, etc.

Daniel Abramson, Obsolescence: An Architectural History (University of Chicago, 2016)
Chandler Ahrens et Aaron Sprecher, eds., Instabilities and Potentialities: Notes on the Nature of Knowledge in Digital Architecture (Routledge, 2019)
Zeynep Çelik Alexander et John May, eds., Design Technics: Archaeologies of Architectural Practice (Minnesota, 2020)
N. Axel, B. Colomina, N. Hirsch, A. Vidokle et M. Wigley, eds., Superhumanity: Design of the Self (e-flux/Minnesota, 2018)
Jane Bennett, Vibrant Matter: A Political Ecology of Things (Duke, 2010)
Rosi Braidotti, Posthuman Knowledge (Polity, 2019)
Benjamin Bratton, The Stack: On Software and Sovereignty (MIT, 2015)
James Bridle, New Dark Age (Verso, 2018)
Mario Carpo, The Second Digital Turn (MIT, 2017)
Beatriz Colomina et Mark Wigley, eds., Are we human? (Lars Müller, 2016)
W. Davidts, S. Holden et A. Paine, eds., Trading between Architecture and Art (Valiz, 2019)
Peggy Deamer, ed., The Architect as Worker: Immaterial Labor, the Creative Class, and the Politics of Design (Bloomsbury, 2015)
Peggy Deamer, Labor and Architecture (Routledge, 2020)
Keller Easterling, Extrastatecraft:The Power of Infrastructure Space (Verso, 2014)
Kenneth Frampton, Labour, Work and Architecture (Phaidon, 2002)
Hélène Frichot, Creative Ecologies: Theorizing the Practice of Architecture (Bloomsbury, 2018)
Catherine Geel et Clément Gaillard, eds., Extended French Theory et The Design Field…On Nature and Ecology (T et P, 2019)
Andrew Goodhouse, ed., When is the Digital in Architecture? (Sternberg, 2017)
Ariane Lourie Harrison, Architectural Theories of the Environment: Posthuman Territory (Routlege, 2013)
Tim Ingold, Making (Routledge, 2013)
Tahl Kaminer, The Efficacy of Architecture: Political Contestation and Agency (Routledge, 2017)
Nadir Lahiji, ed., Architecture Against the Post-Political (Routledge, 2014)
Alexandra Midal, Design by Accident: For a New History of Design (Sternberg, 2019)
Miguel Paredes Maldonado, Ugly, Useless and Unstable Architectures (Routledge, 2019)
Markus Miessen, Crossbenching: Toward Participation as Critical Spatial Practice (Sternberg, 2016)
Doina Petrescu et Kim Trogal, eds., The Social (Re)Production of Architecture (Routledge, 2017)
Monica Ponce de Leon, Authorship (Princeton, 2020)
Carlo Ratti, Open Source Architecture (Thames et Hudson, 2015)
M. Schalk, T. Kristiansson et R. Mazé, Feminist Futures of Spatial Practice (AADR, 2017)
Bernard Stiegler, Automatic Society (Polity, 2016)
Bernard Stiegler, The Age of Disruption (Polity, 2019)
Albena Yaneva, Five Ways to Make Architecture Political: An Introduction to the Politics of Design Practice (Bloomsbury, 2017)

Cet optionnel fait suite à l’optionnel TR707 ‘Initiation à la modélisation paramétrique’ du semestre 7.  Il constitue un approfondissement des notions acquises en présentant des exemples de méthodes numériques génératives pour assister la conception en architecture. Parametric design, generative design, algorithmic design, data-driven design etc. sont des terminologies anglaises qui correspondent à des activités de conception numériquement assistées et qui sont de plus en plus populaires dans le secteur de l’architecture. Cet optionnel a pour objectif de former les étudiants à l’usage de différentes techniques numériques permettant de mettre en œuvre ces activités de conception émergentes.

Contrôle continu : Travail hebdomadaire obligatoire déposé chaque semaine sur le site web du cours.

Exercice hebdomadaire en relation avec le contenu du cours
Rhinoceros et Grasshopper sont les principaux outils utilisés. Il est préférable d’avoir déjà été initié à ces outils pour réaliser les exercices.
Il est aussi préférable d’utiliser un PC fonctionnant sous windows.

Jean-Pierre Couwenbergh , Mohamed-Anis Gallas, Conception paramétrique avec Rhino et Grasshopper: Applications en architecture, ingénierie et design, Eyrolles, 2021

L’objectif de cette ‘exploration’ est double :
-réinscrire la réflexion des étudiants dans le contexte des textes fondateurs de la littérature architecturale et des notions qu’elle utilise
-produire un texte explorant certaines des incidences des enjeux constructifs actuels sur l’architecture

(provisoire)

Transmise en début d’année

Sortir de la seule préoccupation de la lutte contre le bruit, pour aborder le fait sonore comme objet d’étude esthétique d’une part, et ensuite comme dimension de l’espace architectural et urbain.
Tenir compte de la dimension sonore dans la conception architecturale.

Contrôle continu : 50% et examen final : 50%.

Initiation au projet durable dans le domaine du cadre bâti en France et à l’étranger.

Contrôle continu / Travaux : 75 %
Examen partiel ou terminal (WORKSHOP) : 25 %

Cours magistraux, visites, conférences et débats.

La contextualisation du projet architectural ne peut pas se limiter à une simple mise en forme des abords immédiats d?un bâtiment. Il est
nécessaire que le projet architectural s?inscrive dans des contextes qui sont nombreux, et que les choix faits pour l?élaboration du programme,
pour l?implantation et la formalisation, s?articulent à des problématiques variées.
Quelle que soit la nature des sites sur lesquels on intervient (du jardin à la friche industrielle), le paysage n?est plus alors un décor, une sorte de
fond de scène, mais un paramètre premier qui s?exprime dans des présences géomorphologiques, historiques, environnementales, sociales, ? ;
à l?intérieur desquelles un argumentaire doit être construit.
Le site retenu pour cet exercice est un jardin historique d?environ 40 ha situé dans un paysage de vallon forestier en zone périurbaine et sur
lequel on se propose de construire une structure d?accueil du public et un logement de gardien.
La diversité des approches possibles pour un tel site rend l?éventail des réponses suffisamment large pour aborder le projet avec des attitudes
très variées.

La notation sera effectuée par la présence 30 %, la restitution de la visite et la définition des enjeux 30 % la qualité du dossier final 40 %.

L?étudiant devra fournir un journal de projet qui montre sa progression depuis la visite jusqu?au projet, ainsi qu?une planche synthétique A0 sur
laquelle les éléments indispensables à la compréhension de sa démarche seront présentés. L?accent est mis sur l?argumentation des choix faits
pour la mise en place du projet dans un site large qui intègre le jardin mais aussi l?ensemble du vallon qui l?accueille.

Ces cours proposent de porter un regard « objectif » sur le territoire rural, en jouant d’aller et retours perpétuels entre « micro », l’échelle d’un élément, d’une composante du territoire, et « méga », l’échelle des ensembles auquel il participe. La confrontation de ces deux échelles permet de comprendre que le territoire rural est une véritable construction articulant topographie, hydrologie, infrastructures, présence du végétal, exploité ou non, et bâti.

Ce n’est pas l’apparente ou réelle modestie de ces ouvrages qui est remarquable, mais l’articulation des différentes composantes, la contexture de ces territoires (façon dont sont assemblées les différentes parties d’un tout), ce qu’elles permettent, ce qu’elles engendrent. Ainsi, la digue renvoie aux terrains qu’elle protège, qu’elle viabilise, dont elle permet l’occupation et l’exploitation, quand le village situé sur ces terrains ne renvoie pas de manière évident à ce qui lui permet d’exister.

Cette contexture du territoire rural, très lisible jusqu’au milieu du XXe siècle, s’est trouvée contrariée par l’évolution de notre société, s’ingéniant à adapter le vivant et le territoire aux exigences industrielles et économiques.

Aujourd’hui, ce modèle agricole « industriel » est remis en cause pour ses dysfonctionnements économiques, sociaux, écologiques. Les crises agricoles successives interrogent le devenir des productions et, au-delà des productions, l’aménagement des territoires qui les portent, les paysages qui en résultent.

La question de l’offre sociétale s’ajoute à la question agricole. Les habitants de ces territoires ont des attentes, les consommateurs des productions de ces territoires en ont d’autres, les consommateurs des paysages induits encore d’autres. Le territoire rural est ainsi porteur d’enjeux d’apparence inconciliables. Il s’agit d’une véritable quête d’identité, à laquelle l’architecte peut répondre, de par sa capacité à définir les transformations possibles des lieux, en respect de notions patrimoniales, économiques, sociétales et esthétiques. Les modèles agricoles alternatifs (agroforesterie, permaculture) impliquent un fonctionnement territorial différent, une construction qu’il nous appartient d’accompagner.

Examen écrit de fin de semestre
Réponse et approfondissement à 3 questions posées en synthèse des cours

12 cours magistraux de 1h 30 ; examen écrit de 1h30 ; oral de rattrapage.
Assiduité : 25% de la note finale

ASTM: Architectures Soutenables du Tout Monde , Patrimoines Emancipateurs.
WSA : World Sustainable Architectures : Heritage Uprising.

Patrimoines Vernaculaires Emancipateurs : Savoirs actualisés de la Soutenablité Architecturale.

Ce cours représente un lieu d acquisition de connaissances dans le domaine de la conception des spatialités symbiotiques amplifiées, en ce qu’il questionne de manière référencée et argumentée, en retour et très concrètement, les théories et les pratiques dominantes du Projet Urbain à la lumière contextuelle, inventive et frugale du nouveau monde.
Ce cours magistral, associé à des conférences thématiques constitue un double lieu d acquisition de connaissances :
-Dans le champs des savoirs contextuels propre aux formations urbaines latinoaméricaines, asiatiques, nord-Africaines, par le biais de monographies présentant les caractères génériques et spécifiques de leur morphogénèse et de leurs expérimentations multiformes, inscrites dans les défis du XXIe siècle de l’intelligence des milieux et de la frugalité quotidienne heureuse.
-Dans le domaine urbanistique et architectural, en ce qu’il donne à voir les théories et les pratiques du projet domestique, urbain et territorial planétaire, à la lumière des savoirs et des pratiques savantes et populaires élaborées tout au long d’un siècle d’innovations, à l’échelle d’interactions et de métissages intercontinentaux.

Limité à 30 étudiants. Ce CTID présente les fondamentaux du projet spatial soutenable.
Il est, notamment, exigé pour les groupes de Projet VALE P808 du semestre 8 Master 1 :
Confluences Hydrauliques de Mutation Urbaine – Andalousie – Séville
Architecture vernaculaire et évolutions contemporaines du patrimoine inca dans la région andine. Bolivie, Pérou.

CPL / VT / VL / JLM

-Présence continue aux cours.
– Compte-rendus des Cours Magistraux en langue française et des conférences de spécialistes en langues espagnole, portugaise et anglaise.
– Dossiers thématiques et monographiques établis à partir des notes et prospections personnelles.
– Auto Examen réflexif final individuel écrit.

Participations étudiantes orales et écrites :
– Compte-rendus des Cours Magistraux en langue française et des conférences de spécialistes en langues espagnole, portugaise et anglaise.
– Dossiers thématiques et monographiques établis à partir des notes de cours personnelles.
– Auto Examen réflexif final individuel.

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