Projet d'architecture

Le programme d’un lieu de représentation (lieu du spectacle vivant, théâtre) de par sa complexité fonctionnelle et technique est un terrain riche pour une réflexion sur le projet architectural. Il impose un travail sur la hiérarchisation et l’articulation intérieur et extérieur, la compréhension de l’outil scénographique et son implication architecturale et urbaine.
réfléchir sur les exigences architecturales et techniques d’un lieu pour la création artistique

contrôle contenu
deux phases de rendu

Projets :
L’architecture et la scénographie d’une salle de diffusion et de création avec une salle de 500 à 700 places, une salle de 200 à 400 places, salle de répétition,…

Cours et conférences, visites, rencontres :
– Analyse typologique de la salle et de la scène
– Evolution de l’architecture théâtrale au XXème siècle
– Technique : la machinerie, l’éclairage,l’acoustique,
– Visites de différents lieux de représentation,
– Rencontres, sorties théâtrales, expositions obligatoires

Concevoir un MUSEE
Cet enseignement a pour objectif d’ approfondir la connaissance et les outils pour projeter un édifice public, tant du point de vue de son inscription dans le tissu urbain, que de son architecture et de ses représentations et ceci au travers d’un programme particulier, celui du MUSEE
la connaissance approfondi des enjeux de l’espace muséal permettra ainsi tout autant d’acquérir des outils spécifiques à ce domaine que d’élargir ces compétences pour projeter un édifice public.

Précisons ici que cet exercice est également encadré par Michel Huynh , conservateur en chef du musée de Cluny

Contrôle continu : 50% et examen final : 50%.

Les cours théoriques sont dispensés le matin , tandis que l’ensemble des projets sont affichés lors de l’après-midi afin que tous les étudiants puissent simultanément bénéficier des critiques apportées à chacun. Le projet d’édifice public met en jeu tous les outils nécessaires à l’expression complète du projet d’architecture, et toutes ses échelles : celles qui permettent d’expliciter des intentions vis-à-vis d’un contexte urbain et paysager ,1/1000ème,1/500ème , comme celles qui conviennent à l’approfondissement du projet architectural et de ses dispositions constructives ( 1/200ème, 1/50ème, 1/20ème). Cette approche n’ est pas linéaire. Une série d’exercices permettront d’aborder et d’isoler une question particulière: prendre connaissance de la collection et représenter les œuvres, mise en espace d’un fragment de la collection, structure et lumière pour un fragment de la collection, installation et composition du musée dans le site …..

L’objectif de ce groupe de projet est la volonté de comprendre le projet en architecture comme une pensée en acte ou produire la formalisation d’une idée architecturale. Ce que nous appelons le projet est la réunion, les articulations de quatre dimensions (ou dit-mension selon Jacques Lacan à savoir la mesure du dire) que sont la technique, les esthétiques, la critique et l’éthique.
Pour ce faire nous proposons aux étudiants deux projets :
projet court :
Il sera demandé, à partir de la problématique avancée par un auteur (écrivain, peintre?) de projeter des espaces et ainsi faire la liaison entre (au sens large du terme) et l´architecture. Dans un premier temps, en préservant la thématique de l´auteur, les étudiants devront concevoir le projet d´un édifice intégrant les données et les contraintes urbaines d´un lieu. Ainsi, les étudiants pourront isoler une direction pertinente pour permettre le passage d´une « idée force » selon l´expression de Louis I. Kahn à sa représentation. Le projet devient alors une chaîne de progression de sens qui articule la mise en forme architecturale. Cette progression qualifiera le projet du croquis à l´esquisse puis à sa représentation finale.
projet long :
Un projet long qui sera un musée, pour aborder ce que veux dire un ouvrage recevant du public, avec ses contraintes.
Le sujet principal de ce travail de projet est de concevoir un espace muséographique pour un auteur que vous aurez étudié. Il est question de saisir la démarche de conception de votre auteur et d’essayer d’en faire une transposition architecturale. Ainsi ce musée devrait produire une singularité urbaine, une événementialité ou émergence dans la cité, un phénomène architectural pouvant se démarquer pour devenir une référence urbaine ou bien un repère pour la ville de Paris (le musée qualifiant et donnant le nom du lieu). Pour ce faire, il est important d’exprimer votre désir d’architecture avec une écriture personnelle.
Vous ne devez surtout pas copier une œuvre pour éviter une vision trop littérale ou anecdotique pour votre édifice.
Vous devez aussi penser la scénographie de votre édifice, l’aspect fréquentatif et le cheminement pour la réception et la présentation des œuvres d’art. Pour cela, vous devrez faire le choix des ambiances (lumière, matière, couleur) pour l’exposition des œuvres, mais aussi celui du choix du mobilier.
Émergence du projet, du croquis à l’esquisse.

La première place pour le projet appartient, par la force des choses, à la phase croquis; les premières ébauches du projet. C’est le premier temps pour la création d’un édifice, avec la force de l’instant et l’éclat, la mise en œuvre d’une pensée.
Fulgurance

Compréhension du phénomène urbain, son ouverture.

Travailler le lieu, ainsi que le projet, à partir de deux figures tutélaires que sont Friedrich Nietzsche et Stéphane Mallarmé : « rien n’aura eu lieu que le lieu » ; la puissance métonymique du lieu.
Enseigner l’importance du lieu et son occupation, sans cela, pas de place possible pour l’architecture. Tout lieu est une place qui ménage un abri pour l’homme et toute architecture est présence de l’homme et de son lieu; par opposition, le non-lieu pourrait être l’absence d’un énoncé architectural, une non-édification excluant le séjour de l’homme.
Toute expression architecturale doit manifester ce lien. Le souci du site est l’affaire de l’architecte – la chose la plus pressante à penser – pour créer de nouveaux édifices (pour reprendre la phraséologie de M. Heidegger).
La première tâche du projet était le choix d’un lieu autorisant un certain désir d’architecture. Ce lieu, pour le cas présent, est un espace singulier. Nous attendons de cet accueil une concorde possible de l’architecture avec un déjà là…

Contrôle continu 50%.

Une série de cours sera proposée aux étudiants :- Cours sur l´auteur ce qui permettra d´avoir une connaissance approfondie mais non exhaustive d´une ?uvre. Cours entre littérature, écriture et architecture pour donner aux étudiants un corpus de textes et de références.- Cours d´infographie pour concilier le passage d´une « idée abstraite » à sa formalisation et/ou représentation. Les projets seront présentés sur des formats A1. Pour chaque projet, une planche analytique (sens, croquis, esquisses?), deux à trois planches sur le code universel de représentation architecturale (plans, coupes, élévations, détails?), une à deux planches de rendu sensible ( perspectives, axonométries, 3D?).

ÉCOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE
PARIS LA VILLETTE
FICHE PROGRAMME 2025
Projet d’architecture de S8
Domaine d’étude CCA : Projet P 802
Titre de l’enseignement : « écologies architecturales appliquées ». Architectures flottantes.
Capacité d’accueil: 20 étudiants maximum

Un studio d’expérimentation constructive échelle 1, à la Cité du Développement durable dans le jardin d’agronomie tropicale de la ville de Paris.

Enseignants projet :
Xavier Lagurgue, Fiona Meadows , Marc Hymans

Partenariats :
Avec le master M1 de l’ IEDES (Institut d’études du développement) de Paris1, Panthéon-Sorbonne, parcours : développements agricoles et politiques économiques ». Cours communs et visites de sites pour une compréhension commune des milieux humides.

With the M1 master’s degree from IEDES (Institute of Development Studies) in Paris1, Panthéon-Sorbonne, course: agricultural developments and economic policies. Joint courses and site visits for a common understanding of wetlands.

Orientations principales
Le studio écologies architecturales appliquées est dédié à l’expérimentation architecturale et constructive à l’échelle 1. Il s’agit de diagnostiquer un écosystème et de proposer une architecture répondant à certains des besoins identifiés de cet écosystème. Cette année 2025, dans la poursuite du travail commencé en 2024, le projet s’intéressera aux milieux humides.
Notre site d’expérimentations se situe au Jardin d’agronome tropicale de la Ville de Paris, dans le bois de Vincennes. Riche d’un passé qui interroge plus que jamais les rapports Nord-Sud, le JAT abrite aujourd’hui des formations universitaires, des laboratoires sur la transition écologique et l’environnement, des associations, des entreprises qui en font un important centre de recherche en agronomie, en économie du changement climatique : la « Cité du Développement Durable ». Notre studio de projet se tiendra sur site pour certains des cours et pour l’expérimentation finale. Le reste du temps, les séances se dérouleront en salle 212 de l’ENSAPLV.
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The Applied Architectural Ecologies workshop is dedicated to architectural and constructive experimentation on a scale of 1. It involves diagnosing an ecosystem and proposing an architecture that meets some of the identified needs of this ecosystem. This year 2025, in the continuity of the work started in 2024, the project will focus on wetlands. Our experimental site is located in the Tropical Agronomic Garden of the City of Paris, in the Bois de Vincennes. With a rich past that questions North-South relations more than ever, the JAT today houses university training courses, laboratories on ecological transition and the environment, associations, companies that make it an important research center in agronomy, in the economics of climate change: the ‘City of Sustainable Development’.

Contrôle continu
Avec évaluation à chacune des cinq phases suivantes :
1)Diagnostic du milieu 10%
2)Problématisation-programme-Esquisse 20%
3)Réalisation-installation 40%
4)Observations 10%
5)Rendu final des représentations sur le site internet 20%
L’expérimentation échelle 1 sera précédée par un travail de projet abouti et constructible, avec, outre les documents graphiques et écrits, des maquettes et des détails de construction d’un haut degré de qualité d’expression.
 …………………………
With evaluation at each of the following five phases:
1) Diagnosis of the environment : 10%
2) Problematization-program-Sketch : 20%
3) Realization-installation: 40%
4) Observations : 10%
5) Final rendering of the representations on the website:20%

The experiment at scale 1 will be preceded by a completed and constructible project work, with, in addition to the graphic and written documents, models and constructive details of a high degree of quality of expression.

Travaux requis

1)Participations aux visites et conférences. Production d’un exposé en groupe avec les étudiants de l’Institut d’études du développement de l’IEDES
2)Production individuelle d’un projet de structure flottante habitée
3) Installation et observations sur site au Jardin d’Agronomie tropicale
4)Restitution coordonnée avec l’ensemble du groupe
………………..
1) Participation in visits and conferences. Production of a collective presentation with students from IEDES Institute of Development Studies
2) Individual production of a project for an inhabited floating structure
3) Installation and observations on site at the Tropical Agronomic Garden
4) Coordinated restitution with the entire group

Quelques lectures à partager

Bouchain, P. (2006). Construire autrement : Comment faire? Actes sud.
Goetz, B., Madec, P., et Younès, C. (2009). L’indéfinition de l’architecture : Un appel (1re éd). Éditions de la Villette.
Guattari, F. (2008). Les trois écologies (Nachdr.). Galilée.
Imanishi, K., Gouzard, A.-Y., Takasaki, H., et Asquith, P. J. (2011). Le monde des êtres vivants une théorie écologique de l’évolution (B. Lanaspeze, Éd.). Éditions Wildproject.
Latour, B. (2017). Où atterrir? Comment s’orienter en politique. La Découverte.
Loubes, J.-P. (2010). Traité d’architecture sauvage : Manifeste pour une architecture située. Sextant.
Madec, P. (2004). Le coyote, le petit renard, le geai et le pou. Sujet-objet éd.
Pallasmaa, J. (2010). Le regard des sens. Editions du Linteau.
Thoreau, H. D., Matthieussent, B., Harrison, J., et Granger, M. (2013). Walden. Le Mot et le reste.
Von Uexküll, J. (1956). Milieu animal et milieu humain (C. Martin-Fréville, Trad.). Éd. Payot et Rivages.
YOUNÈS, C. (2010). Ville contre-nature : Philosophie et architecture. La Découverte.

Des éléments de bibliographies seront indiqués au cas par cas en fonction des problématiques traitées.

Cet enseignement vise à développer l’autonomie projectuelle et critique des étudiants et étudiantes en les confrontant aux questions très actuelles de la réhabilitation des ensembles de logements collectifs construits pendant la 2ème moitié du 20ème siècle.
Pour ce faire, ceux-ci devront interagir avec les usagers et habitants des sites proposés ; ainsi, une partie de l’enseignement se fera en dehors de l’école, sur le lieu d’intervention.
Cette immersion a pour objectif de faire prendre conscience aux étudiants et étudiantes que les habitants et usagers sont ceux pour lesquels on conçoit et qu’il faut par conséquence prendre en compte leur implication dans la démarche conceptuelle.
Par ailleurs, ces groupes d’habitants et usagers ne sont pas des entités homogènes ; leurs attentes sont souvent multiples, parfois contradictoires. Comment les repérer puis agir dans le respect des aspirations collectives ?
Cet enseignement initie donc les étudiants aux pratiques de conception et de construction participative en contexte réel, dans lequel la bonne compréhension du déjà-là est favorise l’émergence collective du projet.

Ce processus d’apprentissage aura pour objectif principaux les acquisitions suivantes :
 •L’immersion dans une situation réelle, dans un site et avec ses acteurs, avec comme objectif son analyse urbaine et architecturale comme l’identification d’enjeux porteurs de pratiques collectives. Cette double démarche favorise une approche holistique et contextuelle de la réhabilitation.
 •La compréhension du jeu des acteurs (usagers, associations, pouvoirs publics), le nôtre y compris (étudiants, enseignants, …). L’interaction régulière tout au long du semestre avec les usagers et habitants a pour objectif de savoir intégrer leurs apports dans le processus de conception, en tenant compte de leurs besoins et de leur histoire avec le bâtiment. Il s’agit également de savoir restituer le travail architectural à des usagers non architectes.
 •La compréhension des spécificités et des défis de la réhabilitation du logement collectif construit pendant la 2ème moitié du 20ème siècle , notamment en termes d’amélioration des performances thermiques, d’adaptation aux nouveaux modes de vie, et parfois de l’identification de son intérêt architectural et patrimonial.
 •La valorisation des solutions techniques et spatiales issues des interactions avec les usagers. Celle-ci passera par l’utilisation de moyens variés dont la construction d’un prototype à l’échelle 1. Les étudiants et étudiantes concevront dans le détail et géreront la logistique nécessaire à la construction d’un prototype issu des analyses précédentes, prototype dont on observera la faisabilité et la pertinence au regard des attentes initiales.

Des cours spécifiques seront dispensés aux étudiants et étudiantes. Leur contenu est discuté avec eux, puis transposé à leurs propositions de projets, afin de nourrir et d’exercer leur posture de futurs praticiens. Parmi ces cours on peut citer :
 •Conception participative
Passer en revue les principales étapes de l’histoire récente de la conception architecturale et urbaine participative, prendre quelques études de cas reconnues et pertinentes par rapport au site de projet pour en analyser les outils et les ressorts.
 •Réhabilitation énergétique
Analyser les stratégies et les technologies pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, en intégrant les principes de conservation du patrimoine récent et de développement durable.
 •Utilisation des outils numériques
Explorer les outils numériques tels que la modélisation 3D, la réalité virtuelle et la simulation énergétique pour planifier et visualiser les projets de réhabilitation.
 •Matériaux éco et bio-sourcés
Étudier et tester les matériaux écologiques et bio-sourcés adaptés à la réhabilitation, en mettant l’accent sur leur durabilité, leur performance et leur impact environnemental réduit.

Il s’agit donc, dans un cadre pédagogique, de pousser les étudiants à mettre les connaissances qu’ils ont acquises pendant leurs années de licence au service d’un ‘’terrain’’ au sens large qu’ils auront à analyser et décrire, et dans lequel ils prendront place.
Il s’agit également, à toutes les étapes du processus, de confronter le projet ‘’émergent’’ à sa réception par les futurs usagers afin de cerner les interactions itératives entre l’un et l’autre et de tester l’identité professionnelle en devenir des étudiants lors de ces interactions.
Il s’agit enfin, par la validation précoce des dispositifs constructifs, puis par le passage à la réalisation, d’introduire une nouvelle séquence d’apprentissage en confrontant le prototype final au processus qui l’a produit.

Notes individuelles
 •Analyse urbaine : 10%
 •Compréhension du jeu d’acteurs : 10%
 •Préparation des réunions de co-conception et restitutions, interactions avec les usagers : 20%
 •Projet de réhabilitation : 35%
 •Construction du projet final : 25%

Langue du cours: français
Langue de communication possible: anglais

Présence hebdomadaire obligatoire
 •Travail collectif pour l’identification des acteurs
 •Travail en groupes pour la mise au point des projets
 •Travail collectif pour le passage au réel

Cours ou exposés spécifiques
 •Les biais cognitifs
 •Organisation et animation de réunions, d’ateliers ou évènements collectifs
 •Outils d’analyse urbaine et démarches participatives
 •Demande, commande, expertise d’usage, etc…
 •Outils informatiques
 •Principes structurels et constructifs
 •Dessin de détail

Séances de travail avec usagers (enseignants observateurs)
 •Compréhension des sites et du jeu d’acteurs
 •Séances de co-conception
 •Investigations de terrain
 •Préparations des restitutions (sites, programmes coproduits, projets)
 •Vérification de la cohérence des projets
 •Construction sur site

Communiquée en début de semestre

Cet enseignement de projet se propose de travailler les relations entre espaces de travail et espaces résidentiels, dans le contexte de la ville contemporaine, au prisme de la mixité.

L’enseignement P805 – qui s’inscrit dans le Domaine d’Étude ‘Habiter les mondes urbains’ (HMU) – s’attache à deux objectifs pédagogiques, qui seront conduits simultanément :
 ▪ intégrer les questions d’usages dans la conception d’un projet architectural, en s’intéressant aux caractéristiques des espaces qui leur donnent lieu ou qui les accueillent : relations au tissu urbain, morphologie, spatialité, matérialité, ambiances et démarche inclusive ;
 ▪ intégrer les questions constructives dans la conception d’un projet architectural, en s’intéressant aux caractéristiques dimensionnelles, fonctionnelles et typologiques des immeubles (ou ensembles d’immeubles) mixtes : implantation, choix structurels, partitions, distributions et démarche environnementale.

L’approche pédagogique interdisciplinaire permet d’intégrer à la démarche prospective les apports des enseignants-chercheurs du Laboratoire Espaces Travail (LET).
Cet enseignement de projet est en lien avec le cours transversal intra-domaine : CTID822 – ‘Habiter et travailler : de l’analyse des usages à la conception architecturale’, qui s’inscrit dans le même Domaine d’Étude (HMU).

Le semestre sera évalué selon deux modes comptant autant l’un que l’autre, car – en complément d’une ‘proposition finale’ – c’est aussi la démarche prospective qui est ici valorisée :
 ▪ contrôle continu, impliquant une présence assidue et la présentation de l’avancement hebdomadaire du travail, ainsi qu’une participation active aux réflexions et échanges au sein de l’atelier, à la préparation et à la restitution du voyage d’étude/workshop en Finlande ;
 ▪ restitutions formalisées des différentes étapes intermédiaires du travail et le rendu final devant un jury auquel participeront des professionnels.

Plusieurs étapes permettront de structurer le travail prospectif tout au long du semestre :
 ▪ visite du site de projet et restitution d’une ‘lecture des lieux’ par laquelle comprendre et expliciter les cadres et le contexte du projet à concevoir (travail individuel et mise en commun / 2 séances) ;
 ▪ lecture critique des lieux d’activités visités, dont la restitution alimentera l’esquisse (apport méthodologique et travail collectif) ;
 ▪ élaboration de l’esquisse d’implantation et d’organisation d’un projet d’ensemble mixte (travail en équipes /
8 séances) ;
 ▪ développement d’une séquence – ou d’un immeuble – du projet d’ensemble mixte esquissé (travail individuel / 6 séances).

Mise en situation professionnelle :
 ▪ considérer les usages, afin d’intégrer les dimensions concrètes de la fabrication de la ville et de l’architecture ;
 ▪ échanger avec des professionnels pour comprendre leurs pratiques et besoins (praticiens, maîtres d’ouvrage) ;
 ▪ développer une pensée spatiale (formuler des intentions architecturales et leur donner corps) ;
 ▪ envisager de manière simultanée la spatialité et sa construction (avoir une idée constructive en tête) ;

ADAPTER L’HABITAT PARISIEN
Le bâti existant face aux défis écologiques et sociétaux

Pour cet enseignement, il s’agit d’aider l’étudiant.e à :
– Développer une conscience des enjeux de la ville et de la société contemporaine
– S’interroger sur l’habitabilité des immeubles parisiens dans un contexte de réchauffement climatique, de changement sociétaux et de rareté des ressources.
– Engager une réflexion sur les évolutions de l’habitat parisien : nouveaux modes d’habiter, organisation typologique de l’immeuble, partages, potentiels des sous-sol et des toits, des espaces extérieurs, rapport à la ville,…
– Construire une conscience critique des lieux dans une situation du ‘déjà-construit’ et du ‘déjà-habité’
– Analyser les potentiels offerts par les espaces, la structure et les matériaux existants, récupérables et réemployables
– Proposer des stratégies et actions pour articuler les objectifs développés et la proposition spatiale
– Donner forme à l’espace, faire preuve d’acte architectural
– Apporter une contribution à un sujet actuel, urgent

L’évaluation globale du travail du semestre est composée :
– du contrôle continu, à hauteur de 75%
– du rendu final, à hauteur de 25%

Les éléments suivants sont pris en compte pour l’évaluation :
– la présence et l’engagement
– les contributions aux discussions et débats
– la production (textes, dessins, maquettes et autres supports pour l’analyse, la stratégie, la proposition, …)
– l’intérêt de la réflexion et de la production
– la capacité à construire un récit cohérent
– la qualité formelle des différents éléments de la production

Les travaux requis visent à accomplir les objectifs pédagogiques (voir en haut).

Présentation hebdomadaire des travaux (videoprojection pour les premières semaines ; affichage plus ponctuellement puis dans la deuxième partie du semestre).
Travaux analytiques sur la thématiques de la transformation de l’existant.
Participation aux analyses des bâtiments à transformer.
Élaboration de concepts et stratégies (spatiales, matérielles, programmatiques, temporelles, …)
 …
Cet enseignement demande un travail soit individuel, soit en binôme.

La bibliographie et la sitographie se construisent au fur et à mesure de l’avancement du semestre.

P808
VALE. Villes d’Amérique Latine et d’Espagne, Architecture, Urbanisme et Patrimoines.
VALE. Cities of Latin America and Spain, Architecture, Urban Planning and Héritage.
Patrimoines vernaculaires, historiques contemporains émancipateurs : savoirs actualisés de la soutenabilité architecturale du sud hispano américain.

L’unité de projet P808 Villes d’Amérique Latine et d’Espagne ‘VALE’ traite des relations conceptuelles et pratiques entre l’Europe et l’Amérique Latine.

Cet enseignement part de l’hypothèse que tout étudiant qui déplace son observation vers des réalités autres, élargit par ce détour signifiant sa capacité d’analyse, ses outils et moyens opératoires afin de répondre de manière contextuelle et pertinente aux défis spatiaux du XXIe siècle.
L’objectif est celui de porter l’étudiant à travers le projet urbain et architectural sur des problématiques locales spécifiques nécessitant d’une compréhension contextuelle afin de proposer une réponse adaptée aux enjeux sociaux, d’habitat et de responsabilité écologique.
Dans les domaines de l’architecture et de l’urbanisme, on assiste aujourd’hui à une réorientation des formations sur les questions de métropolisation ainsi qu’à de nouvelles demandes de coopération et de partenariat provenant des pays en développement et d’Europe.

Ce groupe de projet se dédouble en deux Ateliers de projet l’Espagne et la Bolivie. Vous devez choisir soit l’un, soit l’autre.

Le voyage d’études (Espagne -Seville) se déroulera du 16 au 22 février 2025 (le voyage n’est pas obligatoire pou s’inscrire au groupe de projet P808 Séville).
Le voyage d’études (Bolivie-La Paz) se déroulera pendant les vacances de Pâques 2025.

Afin de vous pré inscrire, vous devez contacter les enseignants concernés aux adresses suivantes:

1. Atelier Bolivie Mme. Varinia Taboada nombre de places admises 10 varinia.taboada@paris-lavillette.archi.fr IL RESTE DEUX PLACES
2. Atelier Espagne Mme. Laguia et M. Morales nombre de places admises 16 juanluismorales@paris-lavillette.archi.fr virginia.laguia@paris-lavillette.archi.fr

Les étudiants sont amenés à suivre le CTID 828, module qui complète par des conférences et table rondes les questions de fondement du projet abordées.

Contrôle continu et rendu final
– Corrections et suivi hebdomadaires
– Langues acceptées (corrections individuelles) : espagnol, français
– Travaux, affichage et présentations intermédiaires individuelles
– Soutenance à Paris (début juillet) devant un jury international.

– Actualisations typologiques du logement vernaculaire
– Projet urbain , maquette
– Insertion contextuelle du projet
– Projet articulant une intervention aux échelles urbaine et de l’édifice
– RENDU FINAL Remise d’un dossier de synthèse papier et numérique (fin juin). Format A3

CONSULTER LE LIEN :  document pdf Projet MASTER 808 VALE_Andalousie Séville

https://parislavillettearchifr-my.sharepoint.com/personal/virginia_laguia_paris-lavillette_archi_fr/_layouts/15/guestaccess.aspx?share=EmOvhnyOGSFLmFMAT52j3REBtTybr8UDH8cU6xvDhajDsw et e=ReWWT8

Pour le groupe de Tiawanacu à La Paz (Bolivie) la bibliographie sera abordée en cours

THEMATIQUES – ENJEUX

L’atelier de projet TRANSFORMATION est axé sur la transformation de bâtiments existants de types divers :
 •du patrimoine industriel du début XXè siècle
 •des garages
 •des bureaux
Transformation ver les logement.

Le travail de la transformation, en se positionnant sur des situations construites, des « déjà-là » qu’il cherche à réutiliser, répond à l’urgence écologique actuelle qui nous impose de mettre fin à l’artificialisation des sols et de limiter, voire abandonner, la construction neuve.
Il réactive aussi l’idée d’une ville qui se transforme sur elle-même en puisant dans ses propres ressources, à l’inverse d’une ville qui ne cesse de s’étaler tout en accumulant des ruines que l’on abandonne et finit par démolir.

L’atelier Transformation milite pour la recherche d’un équilibre entre les impératifs contemporains et la substance de l’édifice en question. L’intervention agit de manière respectueuse vis-à-vis du bâtiment existant. Elle s’inscrit dans une logique de continuité ; tout en étant lisible, l’intervention forme avec le bâtiment existant une unité.

Le travail de conception au sein de l’atelier fait face au problème de l’adéquation entre bâtiments existants et nouvelles fonctions ; la question du changement d’usage se retrouve confronté au problème suivant :
D’une part on dispose de contenants amples et profonds, l’immeuble de type industriel, répondant à une rythmique structurelle avec laquelle il faut composer ; d’autre part un contenu, le logement, qui répond à des logiques morphologiques et structurelles très différentes.
Le logement ne figurant pas a priori parmi les programmes les plus souples ou les plus adaptables à une forme construite existante, il s’agit ici de questionner le rapport entre contenant et contenu. Le bâtiment industriel pose un problème principal, celui de l’épaisseur, questionnant ainsi les rapports du logement à la notion de profondeur.
Habiter la profondeur suppose un travail d’expérimentation typologique. Les contraintes inhérentes du bâtiment existant impliquent de réorienter la réflexion programmatique et typologique vers des modèles dits «hors-norme», modèles répondant à des valeurs et des usages différents et moins conventionnels de celui de la cellule familiale courante.

ORGANISATION DE L’ATELIER

Le matin sera consacré à des apports théoriques, des interventions extérieures, ainsi que des visites de projets réalisés ou en cours de réalisation.
L’après midi, sous forme d’atelier, sera consacré au suivi des travaux de projet.

Un rendu intermédiaire et un rendu final rythmeront le semestre.
L’évaluation ne réside pas uniquement dans le rendu final, elle sera faite sur la base de l’implication au cours du semestre et de l’évolution du travail.

La thématique du RE-emploi, de la RE-utilisation ou de la RE-habilitation répond à deux questions qui font l’actualité de la pratique aujourd’hui. En premier lieu la réalité de la commande architecturale car plus de 60% des appels d’offre portent sur des édifices existants. Édifices souvent obsolètes du point de vue de la réglementation, de l’usage et qui peuvent être envisagés comme des ressources, économiques, sociales, écologiques et matérielles…En second lieu la problématique de l’écologie au sens large, avec la diminution des ressources naturelles qui soumet aux architectes une réflexion fondamentale sur leur pratique.
L’objectif est de réfléchir à la transformation d’un édifice existant, de penser une nouvelle fonction en cohérence des qualités architecturales et urbaines existantes, de penser sa préservation au regard de son potentiel, d’envisager l’impact global de cet édifice du point de vue du cycle de vie des matériaux dont il est constitué. Le bâti existant construit notre mémoire collective ainsi que notre cadre de vie, il a donc aussi un rôle social qui mérité d’être considéré bien au-delà de son éventuel caractère patrimonial.

Contrôle continu marqué par plusieurs temps de jury et de rendu : relevé, analyse, rendu intermédiaire et jury final
Sont notés:
Qualité et attention dans le relevé architectural et d’anatomie constructive.
Participation au travail de groupe : relevé, analyse, diagnostic, maquettes, apports personnels, savoir être
Pertinence des réponses de projet au regard des potentiels et qualités identifiées dans les phases relevé, analyse, diagnostic
Capacité à problématiser une situation au regard des enjeux du projet et des enjeux actuels
Qualité des éléments de rendu et maitrise des outils de représentation
carnet de recherche projet

ALBERTI, Leone Battista. De re aedificatoria. 1452 manuscrit, 1485 édition latine à Florence, 1546 édition italienne à Venise.
BOESCH Martin, LUPINI Laura, MACHADO Joao F., Yellowred On Reused Architecture. SilvanaEditoriale, 2017.
BOITO Camillo, « Conserver ou restaurer : les dilemmes du patrimoine », Besançon, Les Editions de l’Imprimeur, 2000.
BRANDI Cesare, « Teoria del restauro », Torino, Piccola Biblioteca Einaudi, 2000.
CHARTE DE VENISE, Publication des Actes du II Congrès International de la Restauration, Le monument pour l’homme, ICOMOS, Venezia, 25-31 maggio 1964, 1971.
CHOAY Françoise, « La conférence d’Athènes sur la conservation artistique et historique des monuments » (1931), Paris, Édition de l’imprimeur, 2002.
CHOAY Françoise, « Allégorie du patrimoine », Paris, Éditions le Seuil, 1992.
CHOAY Françoise, « Le patrimoine en questions », Paris, Éditions le Seuil, 2009.
CHOAY Françoise, « La terre qui meurt », Paris, Editions le Seuil, 2010.
CHOISY Auguste, « Histoire de l’architecture », Bibliothèque de l’image, Paris, 1996.
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GREFFE Xavier, «La valeur économique du patrimoine », Paris, Antrhopos-Economica, 1990.
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ICOMOS, « Créer dans créé. L’architecture contemporaine dans bâtiments anciens », Catalogue de l’exposition, Paris, Centre national d’art et culture Georges Pompidou, 28 mai-7 septembre 1986.
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RUSKIN, John. Les Sept Lampes de l’architecture. Edition originale 1849 / Les Presses d’aujourd’hui, 1980.
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VIOLLET-LE-DUC, Eugène. Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle. Édition Bance-Morel, 1854-1868. Disponible sur Wikisource.

Objectifs : 

– enrichir la culture et le projet architectural et urbain par la culture et le projet de paysage, et s’initier à l’articulation de ces deux arts de l’espace complémentaires ;
– s’exercer à la conception du projet architectural et urbain situé, à partir des potentialités du site, du territoire et du ‘milieu vivant’ existants et en devenir ;
– se confronter au projet multi-scalaire – de l’édifice, à la ville au territoire – participant aux stratégies urbaines, territoriales et paysagères identifiées ;
– se confronter aux différents processus de spatialisation de la transition écologique et sociale dans le contexte urbain et métropolitain.

Contrôle continu : 50%
– Rendu final 40% (planches 25% ; journal d’atelier 15%)
– Présentation orale : 10%

Immersion / Débats et échanges en atelier / Travaux dirigés / Travaux pratiques sur site et en atelier / expérimentations des outils d’appréhension et représentation / Recherches documentaires / Entretiens non directifs / Journal de bord / Production des documents de reconnaissance paysagère / une présentation écrite et illustrée (A4 couleur), panneaux et maquettes pour le jury final; une présentation numérique ‘ Power point ‘ pour présentation orale.

Une bibliographie sera fournie en atelier

L’objectif poursuivi est celui d’explorer les liens qui fondent la complicité nécessaire entre intervention d’échelle architecturale et échelles urbaines, paysagères, sociales, historiques auxquelles elle contribue.

Nous tenterons cependant de mener une réflexion avant tout reliée à l’échelle architecturale, le programme abordé étant celui d’un hôtel ayant caractère d’exception, questionnant les valeurs complexes de l’espace.

Le cours de projet est couplé à un Atelier International qui sera développé avec l’Istituto Universitario di Architettura di Venezia (IUAV) partenaire universitaire principal qui nous accueillera durant une semaine au moment des vacances de Pâques 2024.
La perspective qui se dessine est de vous faire travailler durant ce séjour sur une recherche autour des ressources et des nouvelles modalités d’accueil que Venise, ville parmi les plus visitées d’Europe, peut proposer dans les années et décennies à venir. Il s’agira ensuite de nourrir vos projets d’architecture avec le contenu de cette recherche et des problématiques qu’elle aura pu susciter.

Les thématiques que nous portons, axées sur l’économie du voyage et sur l’inscription intime des lieux d’accueil au sein des contextes et ressources territoriales locales, nous pousseront par ailleurs à approfondir les questions urbaines, sociales autant qu’architecturales que cette économie du voyage génère dans le contexte fragile de la cité lagunaire.

A ce sujet, rappelons-nous la forte formule d’André Chastel : « Le défi vénitien n’est que l’épisode central de la crise du monde moderne, lequel devra revoir son style de vie. »

Ce défi vénitien s’avère toujours plus aigu aujourd’hui, tant l’exposition au tourisme de masse et à ses effets pervers redouble d’intensité.
En effet, parmi les rituels quasi généralisés de notre style de vie contemporain, figure celui du voyage, désormais à portée de main du plus grand nombre. Cependant, la notion de voyage, avec la massification qui l’accompagne aujourd’hui, a évolué et, d’une quête initiatique caractérisée par la recherche d’une vraie forme d’altérité, cette notion s’est bien souvent transformée en acte de consommation banal et insipide. Acte de consommation allant bien souvent jusqu’à pervertir son objet même qui, au fond, reste celui du changement de point de vue et de l’enrichissement que doit nous apporter l’ailleurs, l’autre et ses différences.

Venise, épisode central de la crise de notre monde moderne, oui sans nul doute pour ce qui concerne nos façons de voyager et d’accueillir. La Sérénissime, joyau construit par des marchands habiles et intrépides, devrait-elle être détruite par le commerce vulgaire du tourisme de masse, et combien de cités phares la suivraient dans ce destin peu enviable ?

Pouvons-nous encore consommer les lieux et destinations de nos voyages, et la Cité des Doges en premier lieu, sans risquer de les consumer ?
Ne peut-on envisager un autre destin pour ces destinations, un destin fondé sur leurs ressources propres, qu’elles soient intellectuelles et culturelles, mais aussi patrimoniales, géographiques, écologiques et sociales ?

Et s’il est évident que Venise demeurera un lieu de convergence pour toutes sortes de voyageurs, ne faut-il pas songer à une nouvelle économie du voyage et à de nouvelles formes d’hospitalités ?

Les objectifs pédagogiques du module de projet et de l’atelier international seront alors les suivants :

-Echanges pédagogiques avec l’IUAV en profitant des connaissances de nos correspondants sur le territoire lagunaire, et ses ressources.

-Analyse et immersion in situ révélant des lieux inédits, loin de l’image d’Epinal consacrée, lieux révélant les situations de crise et de déséquilibre qui engagent la survie de Venise (Ville sans habitants, ville exclusivement tournée vers la résidence secondaire et les hébergements touristiques)

-Développement d’un projet architectural fondé sur ces observations et proposant de nouvelles formes d’hospitalités servant la Ville de manière durable et faisant écho aux problématiques tangibles d’un territoire, pour qu’il puisse permettre de répondre à des enjeux actuels et à venir.

-Approfondissement d’une réflexion programmatique faisant le lien avec les caractéristiques économiques, sociales et culturelles de la ville de Venise.

-Permettre aux étudiants de mettre en relation leur projet architectural avec les recherches transdisciplinaires sur le milieu et le contexte d’implantation qui devront les nourrir.

– langue dans laquelle est dispensé le cours : français.
– capacité d’accueil maximale du groupe de projet : en cours de définition
– cours abordant l’échelle de l’édifice et du détail de construction (ED)

Contrôle continu : 50% et examen final : 50%.

16 séances, atelier de projet : alternance de cours théoriques, d’exposés / débats et de corrections collectives. Séjour d’environ 8 jours pour un Atelier International se déroulant à l’Institut Universitaire d’Architecture de Venise.

Un projet d’architecture associé à une réflexion narrative, programmatique et urbaine, réflexion mettant en évidence les liens tissés entre les différentes échelles de conception (de l’inscription géographique aux résolutions constructives). Deux rendus intermédiaires et un rendu final associant un jury formé par des intervenant extérieurs. Exposés et analyses critiques de références.

Ce cours propose :
– d’apprendre à réfléchir par le projet sur la ville en lien à un enjeu de société, l’alimentaire ;
– de s’interroger sur les capacités de la ville à intégrer les enjeux urbains liés à l’alimentaire;
– de comprendre les caractéristiques et les dynamiques urbaines de l’alimentaire par un travail de terrain ;
– d’appréhender les territoires de l’alimentaire dans une approche multi-scalaire.

Il est attendu des étudiants un fort intérêt pour ces deux points :
– au vu de l’objet du cours, le projet est vu ici comme une exploration de processus urbains possibles davantage que la recherche ou l’application de modèles éprouvés ;
– le travail de terrain propose de mener des enquêtes et entreprendre des relevés d’observation de situations existantes pouvant être au coeur d’un projet (croquis, film, entretien).

L’évaluation du travail portera sur ‘le projet comme démarche’ (75% de contrôle continu) et ‘le projet comme réponse’ (25 % pour les rendus d’étape).

Le semestre se constituera de quatre étapes :
– temps 1 : aller à la rencontre d’une association travaillant sur l’alimentaire à Montreuil ;
– temps 2 : faire un portrait et une cartographie les territoires de l’alimentaire de diverses associations ;
– temps 3 : énoncer un enjeu et esquisser un projet-processus de bricolage urbain sur l’évolution des territoires urbains de l’alimentaire;
– temps 4 : fabriquer un document collectif sur la ville nourricière (carte, film, exposition, …).

Des échanges avec des acteurs de l’alimentaire nourriront la réflexion. Il s’agit d’acteurs actifs en France (4C, Civic City, …) ou à l’international (en particulier à Caracas, Venezuela).

Cet enseignement est dispensé en français à l’ENSAPLV.
L’espagnol, l’anglais, l’italien sont des langues parlées par les enseignants.

Sébastien MAROT, ‘Prendre la clé des champs. Agriculture et architecture’, Editions Wildproject, 2024.
Baptiste LANASPEZE, Paul-Hervé LAVESSIÈRE, Marion SCHNORF, ‘Villes terrestres. Petit manuel d’écologie urbaine », Editions Wildproject, 2024.

https://agriculture.gouv.fr/quest-ce-quun-projet-alimentaire-territorial
https://collectivitesviables.org/sujets/ville-nourriciere.aspx
https://objectifmetropolesdefrance.fr/la-ville-nourriciere-utopie-ou-realite/
https://www.demainlaville.com/la-ville-nourriciere-et-ses-paradoxes/